Trouvé dans "le Figaro" à propos du peu d'intérêt que portent les suédois à leurs grands hommes..."En Suède, Ingmar Bergman et ses manières autoritaires n'ont pas laissé que des bons souvenirs. « Bergman est surtout victime de jäntelagen, (OBS ! le mot juste est "jantelagen" NDLR) estime le cinéaste Roy Andersson. Ce terme rappelle à une personne qu'elle ne doit jamais se croire plus importante que les autres. » Les petits signes de vengeance post mortem ne manquent pas. À l'aéroport, les voyageurs passent dans un couloir où les portraits de cent personnalités du royaume suédois leur souhaitent la bienvenue. Lovée dans un immense manteau blanc, la reine Silvia salue d'une main en souriant. Björn Borg, Greta Garbo, Alfred Nobel et Abba sont à côté. Et Bergman ? « On l'a relégué dans la zone où vous récupérez vos bagages », répond un douanier. À Stockholm, l'artère qui porte son nom s'avère n'être qu'une sombre ruelle pavée, où un restaurant entrepose ses poubelles…
Mais sur la carte de Stockholm on peut voir que Bergman n'est nullement relégué aux oubliettes - la place qui porte son nom est en plein centre de la ville avec comme proche voisin le grand théâtre "Dramaten".
1 commentaire:
Je pense que si Bergman avait été français, les Français auraeint fait plus (Big Grej).
Et si j'ai bien compris l'article, il parlait de Fårö où le journaliste trouvait qu'on aurait pu faire un effort pour le garder.
C'est une autre manière, c'est sûr...
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