Dans le temps (quel temps d'ailleurs?) on disait que l'homme ne pouvait pas changer le temps qu'il fait ou fera. Aujourd'hui c'est tout le contraire, l'homme se croit coupable de tout, même de la météo. Il est vrai qu'il a fait chaud à Noël et que nous avons mangé dehors, au soleil - aujourd'hui même les carpes, qui s'étaient réveillées de leur sieste prolongée (cinq mois!) se sont endormies de nouveau. Mais ce n'est pas de ma faute, non et non.
Je viens de lire sur un des blogs que je consulte régulièrement qu'il fallait lire des auteurs qui parlent de "l'extermination". Je suppose qu'il est question de l'holocauste : j'ai eu encore une réaction épidermique en lisant ces lignes... il n'est certainement pas question de nier la véracité des horreurs du passé ni de les oublier. Mais alors les goulags! et le Cambodge de Pol-Pot! et le Darfour! L'homme s'enfonce dans la culpabilité et n'ose pas avouer qu'il regarde une autre chaîne qu'Arte à la télé...
Mais la météo pourrie - si je tenais le responsable!
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